Expression des listes d'élus du conseil d'administration

Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent désormais d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.

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La tribune des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

Réforme du 1er Cycle Universitaire et parcours d’accompagnement

Alors que le processus législatif concernant la réforme du 1er cycle Universitaire arrive à son terme et bien qu’inquiet-e-s vis-à-vis des amendements législatifs apportés à cette réforme, les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES travaillent sur l’application de cette dernière au sein de l’Université de Strasbourg.

Le 13 février 2018, les élu-e-s de l’AFGES ont participé au comité de suivi du “plan étudiant”.

Lors de ce dernier, un point d’étape a été fait sur l’application de la réforme, ce qui a permis aux élu-e-s d’engager les discussions à propos des parcours d’accompagnement spécifiques. Le point d’interrogation restant concerne les accompagnements déjà existants, tels que les tutorats, déjà dispensés par de nombreuses associations étudiantes : comment les inclure à ces parcours ?

Les parcours d’accompagnement doivent s’articuler avec le Tutorat et non s’y substituer !

En effet, il est souhaitable d’avoir un accompagnement plus spécifique et centré sur l’étudiant-e à travers des tuteurs et tutrices étudiant-e-s, plus proches des problématiques rencontrées par celles et ceux bénéficiant de ces parcours.

Il est nécessaire de reconnaître et de valoriser cet engagement qui est bénéfique à la fois pour le tuteur/la tutrice et pour l’étudiant-e bénéficiant du tutorat.

Comme signifié en amont, des inquiétudes persistent face aux actuelles dérives législatives que connait le projet de loi ORE.

L’AFGES s’est fermement opposée aux amendement proposés par le Sénat lors de la procédure législative. En effet, l’insertion professionnelle a été placée au centre du calcul des capacités d’accueil, occultant totalement la mission principale de nos universités, à savoir l’émancipation de la jeunesse. Cette proposition n’est pas cohérente dans un monde où la société et le marché du travail  sont constamment en mouvement.

Les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES, resteront vigilant-e-s à l’application de ces modalités sur le territoire alsacien ; et rappellent que la sélection n’est pas et ne sera jamais la solution aux problèmes que connaît l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

Les Élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES.

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Les élus Alternative

Parcoursup : La charrue avant les vœux. Que faire en pratique ?

Ce janvier 2018, le conseil d’administration a voté des capacités d’accueil pour toutes ses filières, faisant entrer l’Université de Strasbourg dans l'ère de Parcoursup. Mais n’avons-nous pas mis la charrue avant les vœux ?
Il s’agit maintenant d’organiser le tri des candidatures en L1, tri qui conduit à ce que les bachelier.ère.s reçoivent trois réponses : “oui” ; “oui si” pour imposer une mesure d'accompagnement ; ou “en attente” pour celles et ceux qui ne seront pas les mieux classés. Mais mettre en œuvre une réforme qui n’est même pas encore finalisée est délicat pour les collègues enseignant.e.s dans les filières non-sélectives :

  • Pourquoi mettre “en attente” des bacheliers, alors que Il n'y a pas de sélection stricto sensu ?
  • Comment décider des “oui si” sans connaitre ni la nature ni le financement des mesures d’accompagnement qu’ils imposeront ?
  • À quoi engagent ces “oui si” avec le “contrat de réussite pédagogique conclu entre l’étudiant et son directeur des études” ?
  • Quel sera la compensation inscrite au référentiel des tâches des enseignants chercheurs pour l’étude des dossiers ?

Le Status quaestionis rédigé par la vice-présidence formation pose les bonnes questions, mais sans donner de réponses définitives. Nous aurions préféré temporiser, le temps que la loi soit finalisée, et surtout que nous ayons collectivement le temps de définir et expérimenter des mesures d’accompagnements.

À ce stade, que peuvent faire les  équipes pédagogiques ?

  • Ne pas investir dans Parcoursup : elles valideront simplement le classement par défaut, le résultat sera identique pour les candidat.e.s.
  • Prendre une année de recul avant de proposer des mesures d’accompagnement : elles procéderont à un tri rapide sans “oui si” et exporteront les dossiers. Dans un an, elles identifieront les étudiant.e.s qui auraient profité de mesures d’accompagnement et tenteront de trouver les indicateurs de divination dans les dossiers.
  • Donner des “oui si” dès cette année : il faut s’attendre à un travail conséquent d’analyse des dossiers. On peut s’inspirer de ce petit manuel.

Dans ce dernier cas, il faudra penser à scrupuleusement mesurer le temps passé à cette tâche. Cette information nous sera cruciale pour défendre un référentiel de tâches à la hauteur de vos besoins et nous vous invitons à remplir ce formulaire.

 

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